lundi 8 avril 2013

LES DEBOUCHES DU BTS CI 2 : Poursuites d'études

Source : http://www.cg16.fr/grands-travaux-routes-deplacements/routes-departementales/travaux-sur-les-routes-departementales/contournement-est/le-carrefour-giratoire-de-clairgon-rd-674-route-de-libourne-g2/


Le BTS Commerce International concerne tout une partie de l’économie mondiale. Il ne se concentre pas sur un secteur d’activité donnée comme un BTS Banque par exemple. Il est donc possible, sous réserve d’avoir un bon dossier scolaire, d’avoir un grand éventail de choix dans la suite de vos études.

Nous allons donc aborder ces possibilités dans cet article. Mon premier conseil est très simple. Un étudiant n’est pas au fait de la réalité du travail ou du domaine d’activité dans lequel il souhaite travailler. Je vous conseille donc de choisir votre fonction. Suite à un BTS CI vous pouvez continuer dans les domaines suivants :

-          Le commerce international : le but est d’exercer une fonction de commercial export puis évoluer vers un poste de responsable ou directeur export.

-          L’achat international : trop d’étudiants oublient que s’il y a un vendeur, alors il y a aussi un acheteur. Lorsqu’on leur parle de cette possibilité, beaucoup sont séduits. Les qualités d’un bon acheteur ne sont pas les mêmes que celles d’un commercial export. Ils sont plus techniques, méthodiques et très fort en négociation. Ils détectent les failles des offres des commerciaux, ils garantissent la profitabilité de l’entreprise et les achats permettent à l’entreprise de fonctionner.

-          Le management international : utile si on veut côtoyer des équipes multiculturelles, la concurrence est néanmoins lourde et il faut rentrer dans une entreprise suffisamment grande pour que celle-ci ait besoin de managers internationaux.

-          La finance ou banque internationale : pas facile mais très gratifiants et les salaires peuvent être élevés. Travailler dans un service international d’une banque ou comme courtier/trader à l’international peut être passionnant.

-          Le droit international : une transaction = un contrat = possibilité d’avoir besoin d’un avocat des affaires à l’international. Des formations de juriste existent aussi et ne sont pas à négliger.

-          Le marketing international : un produit lancé dans plusieurs pays, c’est le chef produit qui a pour mission de construire l’identité de celui-ci en créant tout le marketing associé.

-          La logistique ou le transport : il est possible de faire carrière chez un logisticien en tant que Responsable Logistique par exemple

-          Se spécialiser dans un secteur d’activité : plusieurs diplômes sont liés à des secteurs d’activités comme les vins et spiritueux ou l’industrie. Il faut faire des recherches approfondies pour retrouver ces diplômes.

Comme vous le voyez, le choix est vaste et je n’ai pas abordé ceux qui souhaitent avoir une double compétence en ayant par exemple une formation d’ingénieur pour devenir ingénieur commercial à l’international.

Choisir un des domaines cités vous orientera vers un groupe de diplômes associés. Ce premier choix permet d’éliminer un grand nombre de possibilités sans connaitre 100% de votre futur travail.

 

Attention, en terme d’emploi, ces domaines ne sont pas équivalents. Se spécialiser dans un secteur d’activité vous rendra dépendant à celui-ci. La finance et le droit sont des formations à haute valeur ajoutées que l’on réserve aux meilleurs élèves. Le management international est un domaine où il est difficile de s’imposer en tant que jeune diplômé. La concurrence provient soit de formations plus spécifiques (comme des formations liées au transport pour la logistique ou la communication pour le marketing) ou de l’étranger.

Continuer ses études pour travailler dans le commerce international n’est pas une mauvaise chose si vous souhaitez évoluez dans la hiérarchie plus rapidement. Aller jusqu’au BAC+5 sans passer au moins un semestre à l’étranger est impossible. Au cours des entretiens de sélection en 4ème et 5ème année on pourra refuser votre candidature à cause de cela (je parle de bonnes écoles ou dans le public). Ne pas partir car le pays est trop loin n’est pas une bonne attitude non plus. Bref, il faudra prendre votre costume d’explorateur car les expériences interculturelles peuvent s’acquérir pendant les études.

Comme partout, des études longues se construisent. Le fil conducteur de cette construction est votre dossier scolaire. Un mauvais dossier scolaire vous mènera nulle part ou dans une mauvaise école. Beaucoup d’étudiants en BTS CI n’ont pas conscience de cela et je sais que cela leur portera préjudice notamment ceux qui ont la capacité d’aller jusqu’au master. Attention aussi à votre entourage qui peut vous desservir car il ne vous offre pas un contexte pour travailler efficacement en classe. J’ai le cas d’un élève cette année et j’espère qu’il s’en rendra compte avant que cela ait des conséquences.

Quelque soit votre choix, il faut s’y tenir. Ne cédez pas à l’appel des passerelles qui, soit disant vous permettent de passer d’un diplôme à un autre chaque semestre. La cohérence de votre cv en sera impactée et va déteindre, du point de vue du DRH, sur la cohérence de votre personnalité.

Ce choix peut inclure des critères comme le taux de chômage dans le secteur d’activité, l’évolution de ce secteur et les besoins en emploi.

 Faire des études longues induit un engagement de votre part, comme l’achat d’un chien par exemple. S’inscrire à une formation et ne pas travailler régulièrement c’est comme acheter un chien et ne pas le nourrir. C’est inutile injuste et stupide. J’invite chaleureusement ceux qui ne portent pas d’intérêt à leurs études et donc à leur avenir d’arrêter leur formation le plus vite possible et de laisser ceux qui s’en soucient entre eux pour le bien de tous.

Ceux qui ont conscience de cet engagement feront de belles études quelque soit le diplôme et appliqueront ce même principe pour leur travail.

A tous et à toutes je vous souhaite bon courage pour vos études !